2017 - 58’
Avec Ali Guezi, Pierre Degueurce, Otávio Pereira de Magalhães Filho (ENSA-PB).
Ali Guezi et Pierre Degueurce, analysent des documents graphiques du SESC Pompeia et du MASP, sous la conduite d’Otávio Pereira de Magalhães Filho, architecte brésilien qui complète ses études à l’ENSA de Paris-Belleville. La découverte des bâtiments, ponctuée de plans tournés à São Paulo qui en illustrent les espaces, permettra aux deux étudiants de produire des schémas interprétatifs dessinés, des maquettes d’intention, d’analyse et de rendu, mettant en évidence les divers choix structurels.
Avec Ali Guezi, Pierre Degueurce, Otávio Pereira de Magalhães Filho (ENSA-PB).
Ali Guezi et Pierre Degueurce, analysent des documents graphiques du SESC Pompeia et du MASP, sous la conduite d’Otávio Pereira de Magalhães Filho, architecte brésilien qui complète ses études à l’ENSA de Paris-Belleville. La découverte des bâtiments, ponctuée de plans tournés à São Paulo qui en illustrent les espaces, permettra aux deux étudiants de produire des schémas interprétatifs dessinés, des maquettes d’intention, d’analyse et de rendu, mettant en évidence les divers choix structurels.
LINA BO BARDI : ENSEIGNEMENTS PARTAGES
RECIT D’UNE FABRIQUE
Parmi les femmes architectes de sa génération, Lina Bo Bardi (née à Rome en 1914 - décédée à São Paulo en 1992) a longtemps été la moins connue. Par rapport à des figures comme Charlotte Perriand, Ray Eames, Jane Drew ou Aino Aalto et Alison Smithson, auxquelles la critique a consacré beaucoup de pages dans les livres et les manuels, Lina Bo Bardi est restée durant une longue période une créatrice "de niche", malgré les nombreux édifices réalisés – près d’une vingtaine entre les maisons, les musées, les théâtres, les églises, les centres culturels et sportifs –, qui la placent au rang des femmes architectes du XXe siècle ayant le plus construit.
En s'appuyant sur l'important travail historique réalisé par l'Oficina Bo Bardi, groupe de recherche du Département d'architecture de Roma Sapienza, l'exposition Lina Bo Bardi : Enseignements partagés, prolonge la connaissance de cette œuvre majeure de l'architecture moderne du XXe siècle, tout en allant au-delà de la fascination qu'exerce cette «pionnière de la génération Erasmus» depuis sa redécouverte récente, à l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort et du centenaire de sa naissance.
Lina Bo Bardi : Enseignements partagés part de l'hypothèse de l'approche de l'œuvre par son analyse empirique. Son sujet est l’œuvre d’architecture et sa connaissance et découverte à travers la médiation des enseignements.
Mis à part les dessins, les ouvrages et les revues, réunis dans le centre de documentation créé à ce effet, l'exposition est composée d'objets - maquettes, meubles, structures, design graphique, kirigami - spécialement conçus et réalisés en 2016-2017 dans le cadre des enseignements de l’ENSA de Paris-Belleville et de Roma Sapienza. Ces objets rentrent en résonance avec le regard d'un photographe - quatorze photographies des œuvres paulistes de Lina Bo Bardi réalisées en 2013 par Alessandro Lanzetta - et d'un cinéaste - onze films d'Arnold Pasquier, produits en 2016-2017, à la fois méta-narration de l'exposition avec les discussions entre enseignants et gestuelles des étudiants, mais aussi visites des lieux de vie et des œuvres de Lina Bo Bardi à Rome et à São Paulo, portraits et paroles de celles et ceux qui l'ont connue ou étudiée, chorégraphies des danseurs traversant ses espaces.
Vingt huit enseignants et cent quarante deux étudiants, dont certains provenant des universités internationales partenaires, ont participé à ce projet polyphonique, que nous invitons le spectateur à découvrir dans un parcours non linéaire, pour lui permettre de composer librement sa propre compréhension de la figure et de l'œuvre de Lina Bo Bardi.
RECIT D’UNE FABRIQUE
Parmi les femmes architectes de sa génération, Lina Bo Bardi (née à Rome en 1914 - décédée à São Paulo en 1992) a longtemps été la moins connue. Par rapport à des figures comme Charlotte Perriand, Ray Eames, Jane Drew ou Aino Aalto et Alison Smithson, auxquelles la critique a consacré beaucoup de pages dans les livres et les manuels, Lina Bo Bardi est restée durant une longue période une créatrice "de niche", malgré les nombreux édifices réalisés – près d’une vingtaine entre les maisons, les musées, les théâtres, les églises, les centres culturels et sportifs –, qui la placent au rang des femmes architectes du XXe siècle ayant le plus construit.
En s'appuyant sur l'important travail historique réalisé par l'Oficina Bo Bardi, groupe de recherche du Département d'architecture de Roma Sapienza, l'exposition Lina Bo Bardi : Enseignements partagés, prolonge la connaissance de cette œuvre majeure de l'architecture moderne du XXe siècle, tout en allant au-delà de la fascination qu'exerce cette «pionnière de la génération Erasmus» depuis sa redécouverte récente, à l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort et du centenaire de sa naissance.
Lina Bo Bardi : Enseignements partagés part de l'hypothèse de l'approche de l'œuvre par son analyse empirique. Son sujet est l’œuvre d’architecture et sa connaissance et découverte à travers la médiation des enseignements.
Mis à part les dessins, les ouvrages et les revues, réunis dans le centre de documentation créé à ce effet, l'exposition est composée d'objets - maquettes, meubles, structures, design graphique, kirigami - spécialement conçus et réalisés en 2016-2017 dans le cadre des enseignements de l’ENSA de Paris-Belleville et de Roma Sapienza. Ces objets rentrent en résonance avec le regard d'un photographe - quatorze photographies des œuvres paulistes de Lina Bo Bardi réalisées en 2013 par Alessandro Lanzetta - et d'un cinéaste - onze films d'Arnold Pasquier, produits en 2016-2017, à la fois méta-narration de l'exposition avec les discussions entre enseignants et gestuelles des étudiants, mais aussi visites des lieux de vie et des œuvres de Lina Bo Bardi à Rome et à São Paulo, portraits et paroles de celles et ceux qui l'ont connue ou étudiée, chorégraphies des danseurs traversant ses espaces.
Vingt huit enseignants et cent quarante deux étudiants, dont certains provenant des universités internationales partenaires, ont participé à ce projet polyphonique, que nous invitons le spectateur à découvrir dans un parcours non linéaire, pour lui permettre de composer librement sa propre compréhension de la figure et de l'œuvre de Lina Bo Bardi.