La Machine de Peur est un workshop proposé par Arnold Pasquier, réalisateur et enseignant et Hervé Roux, architecte et enseignant, du 14 au 17 avril 2018. Ce projet s’est inscrit dans le cadre de la résidence d’écriture du scénario de long- métrage WUPPERTAL accueilli à l’Énsa de Paris-Belleville et soutenu par la région Île-de-France.
Avec les étudiants Donia Ali, Camille Binder, Théo Braghini, Ariel Calabrese, Dawn Clinton, Antoine Geoffroid, Korantin Hurault, Léonie Jacqmin, Aymeric Le Breton, Tanguy Legros, Sacha Lévêque, Antoine Mink, Romuald Nebot, Ioana Maria Necula, Alice Nouvet, Léa Parmiani, Gabriel Pavon-Sudres, Maxime Royer & les moniteurs Charlotte Changeur Martini, Charlotte Cornu, Ali Guezi, Sylvain Soto.
La Machine de Peur est le fruit d’un workshop de maquette et de construction, mené en collaboration avec Hervé Roux, responsable de l’atelier maquette de l’École d’architecture de Paris-Belleville. Il s’est inscrit dans le cadre de la résidence d’écriture du scénario du long-métrage WUPPERTAL, conçue comme un espace d’expérimentation autour de certains thèmes du film.
Le workshop s’est articulé autour d’un épisode clé du scénario :
Un jeune danseur, en quête des traces de l’histoire d’amour entre Pina Bausch et Rainer Werner Fassbinder, survenue à Belo Horizonte en 1981, se heurte à l’absence de signes tangibles dans le paysage. Une jeune architecte lui propose alors de fabriquer une machine capable de faire apparaître les spectres allemands.
Vingt-deux étudiants ont ainsi conçu et construit une lanterne magique, inspirée des dispositifs scéniques du XIXe siècle, tels que le Pepper’s Ghost ou les Spectres de Robin

Diaporama, images de l'atelier. 20' - muet

Diffusion de la projection vidéo réalisée par les étudiants à l'issue du workshop dans la Machine de Peur. 5'55

Le processus s’est déroulé en plusieurs étapes :
• Quatre groupes ont proposé des maquettes d’étude, expérimentant différentes approches.
• Une synthèse des idées les plus pertinentes a abouti à un projet collectif.
• Une nouvelle maquette a servi de modèle pour la construction d’une scène en bois, installée dans le jardin de l’école.
• Les étudiants se sont réparti les tâches : structure bois (plateau et portique), panneaux mobiles, réalisation et montage du film vidéo destiné à une installation à trois écrans.
• Une représentation unique a eu lieu à la tombée de la nuit, révélant les images projetées sur la machine.
Après cette première activation, la structure est restée en place jusqu’au 28 juin, s’offrant aux étudiants comme un abri, une scène de discussions, de repos ou de déjeuner.
Cette résidence a permis d’inventer des modalités d’écriture adaptées au scénario de WUPPERTAL. La Machine de Peur trouve ainsi une place majeure dans le récit, à l’équilibre entre expérience vécue et transposition fictionnelle.
Déplacée ensuite dans l’Université d’Architecture de São Paulo (FAU), cette expérience singulière illustre l’enjeu central de l’histoire :
Créer des scènes pour permettre l’apparition de formes désirées.
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