La Villa Arson, une école de danse à Nice
Exposition des projets d’architecture d’étudiants - CN D – Centre national de la danse, Pantin 12 – 29 juin 2025
Cette exposition présente les projets menés par les étudiants du Master Territoire et architecture (février/juin 2025), un enseignement expérimental qui croise architecture, vidéo et danse. Porté par Bita Azimi, Éric Babin et Arnold Pasquier, le studio s’est donné pour objectif de penser l’ajout d’une école de danse à la Villa Arson — une école d’art niçoise conçue par Michel Marot dans les années 1970, remarquable par son architecture brutaliste et son rapport subtil au site méditerranéen, qui mêle jardins suspendus, patios et déambulations labyrinthiques.
Au cœur de ce projet, la vidéo a été déployée dès les premiers ateliers de sensibilisation à la chorégraphie, menés au Centre National de la Danse à Pantin par la compagnie Cognitive Overload (Constance Diard et Lucas Bassereau). La vidéo, en tant qu’outil de lecture et de compréhension de l’espace, a permis aux étudiants d’appréhender les liens entre le corps en mouvement et l’architecture. À travers l’enregistrement et l’observation des gestes dansés, elle a ouvert un champ de réflexion sur la représentation des espaces et sur la matérialité des lieux. Le bâtiment du CND, conçu par Jacques Kalisz, partage avec la Villa Arson une même approche brutaliste, mêlant radicalité constructive, inventivité spatiale et un dialogue entre intérieur et extérieur particulièrement stimulant. pour l’exploration chorégraphique. 
Cette démarche a trouvé un prolongement lors du workshop immersif à la Villa Arson en avril 2025. Les étudiants ont confronté leurs hypothèses de projet aux réalités du site, en collaborant avec les étudiants de l’école d’art et en expérimentant la danse dans les espaces mêmes qu’ils allaient transformer. Les ateliers menés sur place avec Constance Diard de Cognitive Overload et Tanin Torabi, chorégraphe iranienne en résidence à la Villa Arson ont permis de prolonger les échanges entre pratiques artistiques, de revisiter les intentions initiales et de développer une pensée de la complémentarité entre deux disciplines, deux bâtiments.
Les maquettes, plans, dessins et films qui composent cette exposition témoignent de la richesse de ces croisements disciplinaires. Elles donnent à voir des propositions architecturales nourries par le mouvement, la lumière et la mémoire des lieux, et invitent à découvrir comment la vidéo, la danse et l’architecture peuvent ensemble ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir de la Villa Arson.
Anzhelika Adamkovich • Samantha Carene • Théo Carnet • Gabrielle Chauvet • Nanqi Chen • Ruth Crimmins • Manon Desert • Anne Eschrich • Agnese Galli • Mann Gaudani • Sara Grigorescu • Rina Hirai • Evgenia Kakogiannou • Sasha Konate • Tom Laîné • Nina Liu • Diana Mamani Carrizales • Luca Petit • Lucas Pirrotta • Leo Puentedura • Margherita Raimondi • Marine Rondel • Emilie Sayag • Amanda Constanza Sepúlveda Donoso • Ana Vladimirov • Naia Wazen • Delphine Xu • Laetitia Xu étudiantes, étudiants
Bita Azimi architecte • Éric Babin architecte • Arnold Pasquier réalisateur
Constance Diard & Lucas Bassereau [Cognitive Overload] chorégraphes • Tanin Torabi chorégraphe et réalisatrice
Nicolas André architecte • Marc Barani architecte • Léandre Bernard-Brunel artiste plasticien, réalisateur • Martine Bouchier architecte, docteur en philosophie de l'art • Sylvain Lizon directeur de la Villa Arson • Tanin Torabi chorégraphe et réalisatrice • membres des jurys
Catherine Tsekenis directrice générale du CN D • Sora Duchatelet responsable Pôle des publics du CN D • Nisrine Snitfi chargée des relations avec les publics du CN D
Sylvain Lizon directeur de la Villa Arson • Jean Castorini assistant de direction de la Villa Arson • Tiago Andrade responsable du pôle image de la Villa Arson
Christine Leconte directrice de l’Énsa de Paris-Belleville • Pascal Dal Pont directeur adjoint de l’Énsa de Paris-Belleville• Alexis Markovics directeur des études de l’Énsa de Paris-Belleville • Stéphanie Guyard responsable de la communication de l’Énsa de Paris-Belleville

Atelier chorégraphique à la Villa Arson, chorégraphe : Constance Diard (Cognitive Overload). Avril 2025

The Villa Arson, a Dance School in Nice
Exhibition at the CN D – Centre national de la danse, Pantin – June 12–29, 2025
How can a dance school be hosted within an art school? How can architecture be thought through the movement of the body, the practice of choreography, and the tools of video?
The exhibition LET ME DANCE presents the work of twenty-nine architecture students from the École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, developed within the framework of the Master’s design studio “Territory & Architecture.” In nine group projects, the students imagine the integration of a dance school within the Villa Arson, an iconic art school built on the hills overlooking Nice.
Born from a collaboration with the Centre national de la danse (CN D) and the Villa Arson, this educational project brings together architecture, video, and dance. It reflects on the transformation of an existing site — a Brutalist masterpiece by Michel Marot — while exploring the invention of a contemporary program, open to another discipline: a school of dance.
Models, sketchbooks, drawings, and videos make up the exhibition. Each medium sheds light on a specific approach: site analysis, the study of the body in space, film-based explorations, and hypotheses for transformation. Dance, practiced in workshops with the company Cognitive Overload and Iranian choreographer Tanin Torabi, becomes a tool for reading space. Video, produced throughout the semester, serves both as a mode of representation and as a design tool. It allows for a sensory immersion in the existing architecture and projects visions of future spaces.
This exhibition is the result of an interdisciplinary teaching program led by Bita Azimi, Éric Babin, and Arnold Pasquier, with the participation of Constance Diard and Lucas Bassereau (Cognitive Overload), and Tanin Torabi.
Exposition des projets d’architecture d’étudiants - CN D • Centre national de la danse, Pantin 12 – 29 juin 2025
Workshop chorégraphique au CND - 27 février 2025 - Chorégraphes, Constance Diard & Lucas Bassereau (Cognitive Overload)
Workshop chorégraphique à la Villa Arson - Avril 2024 - Chorégraphe, Constance Diard
Workshop chorégraphique à la Villa Arson - Avril 2024 - Chorégraphe, Tanin Torabi
Deux ensembles de films de danse réalisés par les étudiants à Pantin et à Nice
35’30’’ • 2025
Ces deux séries de films sont issues d’ateliers chorégraphiques qui se sont tenus pendant le semestre du Studio Territoire et Architecture (février/juin 2025). Elles explorent la relation entre l’architecture et la danse, et interrogent la manière dont le corps en mouvement peut répondre aux contraintes, aux lignes et aux espaces bâtis. À travers la recherche des étudiants, engagés sur la création de l’ajout d’une école de danse à la Villa Arson, école d’art de Nice, ces films témoignent d’une expérience de la danse et de la mise en scène cinématographique — et souvent, pour la première fois — dans des architectures remarquables, qui se déploient comme autant de scène en devenir.
Ces exercices filmiques ont été réalisés lors de deux ateliers spécifiques :
• Atelier au CND (Pantin), proposé par Constance Diard & Lucas Bassereau [Cognitive Overload] (chorégraphie) et Arnold Pasquier (vidéo), le 20 mars 2025. Cet atelier invite à la réalisation d’une intention en vidéo, un portrait du CND selon un point de vue qui mette en scène l’architecture, la matière et le corps en mouvement.
• Atelier à la Villa Arson (Nice), conduit par Tanin Torabi, chorégraphe et réalisatrice, le 7 avril 2025. Cet atelier propose d’explorer la relation entre le cadre vidéo et la chorégraphie, à travers un tournage collectif avec un seul téléphone. L’atelier met l’accent sur la prise de conscience du cadre pendant le mouvement, avec des participants qui alternent les rôles de danseurs et de cadreurs.
Ces films témoignent de la manière dont le corps, en dialogue avec l’architecture, devient un outil de lecture, de compréhension et de transformation des espaces.
Je ressens ce qui est déjà là
Anne Eschrich • Agnese Galli 
8’03’’ • 2025 
Je ressens ce qui est déjà là est un film qui explore la relation intime entre le corps et l’espace, au sein du projet architectural pour une nouvelle école de danse à la Villa Arson, à Nice.
Un corps entre dans l’espace, et l’espace commence à répondre.
L’architecture devient une scène, un partenaire, un écho à chaque geste. Entre béton et ombre, silence et résonance, la danse traverse la mémoire du lieu, curieuse, en quête, attentive. À travers une narration silencieuse façonnée par un mouvement minimal, le film propose une expérience sensorielle de l’espace. Le corps n’est pas introduit comme un élément extérieur, mais comme une partie vivante de l’architecture, qui épouse les surfaces, en éprouve les limites, en révèle les tensions. La caméra adopte un regard intime, perceptif. Les sons d’ambiance et les accords esquissent un paysage sonore délicat qui prolonge l’exploration spatiale dans une autre dimension.
Il ne s’agit pas d’illustrer un projet d’architecture, mais de le ressentir, à travers des corps qui pensent en mouvement, et des espaces qui parlent par leur présence. C’est une proposition discrète, douce, tâtonnante, ouverte : pour une architecture non seulement à construire, mais aussi à danser.
À propos d’un jardin
Anzhelika Adamkovich • Laëtitia Xu
4’54 • 2025​​​​​​​
À propos d’un jardin propose une lecture sensible de la Villa Arson, à travers un parcours visuel qui interroge la relation entre architecture, végétation et perception. Il s’agit d’un portrait fragmenté du lieu, une immersion dans son atmosphèresingulière, faite de galets, de lumière et d’une végétation dense qui évoque un paysage quasi tropical. À travers cette matière,le film propose une enquête spatiale, une exploration du site comme terrain fertile à la création.
La narration se déploie en quatre séquences : un premier temps pour dresser le portrait de la Villa Arson, dans sa présencebrute et silencieuse ; un second pour faire émerger une forme de mysticité, traduite par les gestes et le mouvement ; untroisième consacré à la végétation, qui façonne l’intériorité du lieu comme une oasis cachée ; enfin, une dernière séquencequestionne les cadrages et les points de vue qu’offre l’architecture dans son paysage.
Le titre À propos d’un jardin s’inscrit dans cette lecture ambiguë du site : un lieu à la fois maîtrisé et sauvage, saturé et ouvert, réel et rêvé. Cette interprétation filmique n’est pas une réponse, mais une ouverture, un prélude à la création architecturale.
Entre les lignes
Mann Gaudani • Tom Laîné • Leo Puentedura, 
8’15” • 2025
Entre les lignes prend la Villa Arson comme motif pour explorer l’essence de la linéarité, où le mouvement devient le médium principal. Le film met en lumière les lignes de l’architecture, révélées par un rythme visuel porté par le déplacement, la répétition et la synchronisation. Des lignes illusoires apparaissent dans l’espace, se créent et se déconstruisent au fil du geste, dans un dialogue constant entre le corps et la structure du bâtiment.
La couleur rouge agit comme un fil conducteur : une forme plastique qui déplace la ligne de sa fonction première pour en faire une expression abstraite. Par touches ou par surfaces, elle souligne, coupe, relie. Le film interroge ainsi les interactions entre lignes visibles et invisibles, physiques et mentales, construites et performées — une traversée sensible entre les lignes, au croisement de l’architecture, du regard et du mouvement.
Dessous-dessus
Manon Désert • Marine Rondel • Naia Wazen • Delphine Xu
6'39" • 2025
Dessous-dessus propose un parcours sensoriel et chorégraphique qui débute en contrebas du bâtiment de la Villa Arson et s’élève progressivement jusqu’aux terrasses supérieures. À travers cette ascension, il explore les rythmes variés du paysage et de l’architecture, mettant en dialogue le corps en mouvement avec les limites, parfois franches, parfois floues, entre nature et bâtiment.
Dessous-Dessus fait référence à cette idée de passage constant d’un côté à l’autre d’une limite qui est à la fois physique et symbolique, inspirée directement de l’implantation du projet sur la terrasse de la Villa Arson, considérée comme une frontière qui divise le site entre nature et architecture, entre plein et vide.
Le film joue sur une tension entre continuité et fragmentation, entre la fluidité du mouvement chorégraphique et l’observation attentive des détails. Deux rythmes se répondent, révélant différentes manières de percevoir l’espace: l’une, traversée par le corps en mouvement, l’autre attentive aux seuils, aux textures, aux micro-limites qui composent le lieu. Ensemble, ils construisent une lecture plurielle du paysage et de ses frontières.
L'incliné
Nanqi Chen • Lina Hirai • Emilie Sayag  
5’09’’ • 2025
Ce film explore la relation dynamique entre le corps en mouvement et l’espace. Notre déambulation dans l’architecture de la Villa Arson est soumise à des changements — échelles, niveaux, pentes, diagonales — et l’axe du corps réagit : parfois il s’aligne avec les lignes directrices du lieu, parfois il s’en écarte. Le corps dialogue avec l’espace, engage une sorte de défi et redéfinit son propre mouvement à son contact. L’architecture devient alors une force qui oriente, déstabilise et incite à la recherche d’un nouvel équilibre.
La relation entre les deux corps agit comme les éléments mécaniques d’une structure architecturale : ils se soutiennent, se répondent et déplacent leur centre de gravité commun. La danse devient ainsi une perception sensible du bâti et une réponse physique. Un dialogue se tisse entre les axes du corps, des corps, et ceux du bâtiment.
Monter sur le ciel
Samantha Carene • Nina Liu • Diana Mamani Carrizales • Luca Petit
6’36’’ • 2025
Monté sur le ciel est un film qui explore la notion de gradation dans le cadre d’un projet architectural pour une nouvelle école de danse à Nice.
Cette gradation s’incarne à travers la mise en scène de danseuses qui se cherchent, se rencontrent et s’élèvent au fil des toitures-terrasses successives de la Villa Arson, paliers que nous souhaitons prolonger et réinterpréter dans notre projet d’architecture.
On monte, encore et encore, chaque niveau révélant une nouvelle relation entre le corps, le sol et le paysage.
Jusqu’à ce qu’au dernier niveau, l’ultime terrasse, sommet temporaire, la caméra dévoile un site encore peu investi, qui deviendra le point d’ancrage de notre future intervention.
Ce lieu, en bordure de la Villa Arson, s’offre comme une échappée hors des limites parcellaires de l’enclos de l’école. Il propose un nouveau sol, une nouvelle scène, un autre espace pour la danse.
La gradation ne se limite pas ici à une simple superposition de niveaux. Elle est vécue, dansée, éprouvée physiquement. C’est un mouvement vers le haut, mais toujours en lien avec le sol. La danse est un vecteur de lecture sensible du lieu : chaque surface, chaque terrasse est un plateau, un appui, un socle temporaire.
Monter, danser, toujours en relation avec un paysage : voilà ce que notre projet cherche à révéler.
Il ne s’agit pas seulement de créer un niveau supplémentaire, mais de construire un parcours, une expérience spatiale échelonnée, où chaque étape a son propre sens et sa propre résonance avec le corps et le territoire.
Lumière, corps & espace
Sara Grigorescu • Evgenia Kakogiannou • Ana Vladimirov • Amanda Sepúlveda
7’44’’ • 2025
Lumière, corps et espace propose une lecture sensible du paysage architectural de la Villa Arson, en dialogue avec le projet d’architecture. Il est structuré en trois moments qui explorent la relation entre la matière, le corps et la lumière : une approche tactile des textures constructives de la Villa, une visite linéaire du site où nous travaillons et une chorégraphie finale qui interprète les trois niveaux du bâtiment projeté.
Le vide — en tant qu'espace habitable — est mis en scène. La main guide, touche et mesure l'espace. Le corps se meut, traverse, observe. La lumière accompagne, effleure et révèle. Notre projet s'insère entre le jardin central et le mur d'enceinte de la Villa Arson, dans un geste qui prolonge l'architecture existante sans en rompre l'équilibre. L'utilisation de la danse comme langage d’exploration nous permet de traduire le lieu en rythme et en mouvement, transformant la perception de l'environnement bâti en une expérience corporelle et poétique. Le film articule ainsi l'architecture, le paysage et le corps en une seule chorégraphie.
Figure che passano
Sasha Konate • Lucas Pirrotta • Margherita Raimondi
7’46’’ • 2025
Figure che passano — en italien — ce sont des figures qui passent.
Tout d’abord, ces figures ne sont qu’ombres fugaces qui inscrivent leurs présences énigmatiques sur les murs de la Villa Arson. Puis elles se meuvent, s’immobilisent à nouveau, hésitantes. Elles s’exposent au soleil niçois, le fuient, tandis que son ardeur amusée joue avec elles. Il les retrouve où qu’elles aillent, les agace comme le font parfois les chats, du bout de la patte, avec les oiseaux blessés.
Ces figures, maintenant, sont passées. Elles se sont retirées, au rythme de leurs pas, vers un ailleurs où elles se réunissent. Dans les profondeurs, elles se défont du voile de leurs ombres et dansent. C’est leur façon d’exprimer la joie vive d’un corps retrouvé.
Puis ces figures — à nouveau charnelles — se réconcilient avec la lumière. Elles cheminent sous des frondaisons accueillantes et font l’expérience de leurs émotions dans une nature élégiaque, non exempte de mélancolie.
Deux figures ardentes échappées aux ombres se rejoignent. Elles sont passées et se sont retrouvées, prêtes à vivre.
Gestes et Traits
Théo Carnet • Gabrielle Chauvet • Ruth Crimmins 
9’04’’ • 2025
Deux figures féminines s’approprient l’architecture, explorant l’espace par le mouvement. Leurs gestes tracent les contours d’une nouvelle architecture, révélant des volumes qui s’animent par l'articulation du corps. À travers cette exploration, elles interrogent la forme, la lumière et la manière dont le corps habite l’espace.
L’art du vivant entre ici en dialogue avec les beaux-arts, maîtres des lieux. Ce dialogue prend forme par différents moyens : la lumière zénithale, une vision diagonale, des cadrages qui établissent des relations sensibles entre les disciplines. Ce niveau, pour l’instant abstrait, devient un espace suspendu, dédié à la danse.
Les corps y évoluent, dessinent un parcours qui met en valeur les qualités spatiales de l’architecture, sa relation au végétal, aux ouvertures, au paysage. Cette promesse d’architecture devient un support d’expression pour d’autres artistes, un espace-spectacle à habiter, à activer.
Elle ouvre alors un imaginaire du réel, fondé sur des éléments concrets, visibles, qui nourrissent une scénographie vivante de l’espace.
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