Les travaux présentés dans l'onglet ENSEIGNEMENTS sont le résultat d’ateliers de réalisations (cours, workshops) proposés aux étudiants d’écoles de design et d’architecture. Les thématiques abordent la question du corps et de leurs représentations en relation à l’espace et à l’architecture.
2015 • HD
Atelier pratique de réalisation qui utilise les moyens audiovisuels (image & son) pour réfléchir le rapport du corps à l’espace. L’architecture est un terrain d’expérimentations sensorielles, documentaires et fictionnelles. La notion de mise en scène et du récit (d’un bâtiment, d’un lieu) permet de faire l’expérience de l’architecture. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet pédagogique autour de l’exposition Michelangelo Antonioni, qui se tiendra à La Cinémathèque française du 8 avril au 19 juillet 2015. Nous réaliserons un film collectif qui participera au concours organisé par la Cinémathèque française.
Atelier chorégraphique avec Nedjma Merahi. Studio du Centre National de la Danse, Pantin. 22 octobre 2014
Un atelier de trois heures à été proposé aux étudiants dans un studio du CND à Pantin afin de leur permettre d’expérimenter le rapport entre le corps, l’espace et l’architecture. A travers un ensemble d’exercices, les questions du contact, du groupe, de l’observation, ont été développés. Des improvisations ont été faites autour de l’écriture du corps en situation face à l’architecture. Cet atelier à été accompagné d’une visite du bâtiment du CND (architecte Jacques Kalisz et réhabilitation de Antoinette Robain et Claire Guieysse) ainsi que la possibilité d’assister à un spectacle de danse de Fabrice Lambert.
Pourquoi faire danser les architectes ? Tout d’abord, j’envisage mon enseignement en groupe, dans un esprit collectif. Les trois heures de l’atelier chorégraphique proposé par Nedjma Merahi sont une introduction à un mouvement d’ensemble que je souhaite transversal tout le long du projet pédagogique. Il faut donc mettre tout le monde dans la même pièce et travailler la question du regard, de l’observation, du contact, de la prise de mesure de l’espace. J’ai dansé auprès de Nedjma Merahi dans les spectacles de Julie Desprairies, qui a abordé la question du rapport entre le geste et l’espace architecturé. C’est dans cette filiation que nous proposons, après un échauffement, des improvisations autour de l’écriture du corps en situation avec, contre, face à l’architecture. Nous mettons l’accent sur l’écoute, le geste collectif, l’expérimentation de l’espace comme un volume à remplir, le corps comme outil de mesure de l’espace et des distances, l’architecture comme matière à danser. Je ne compte pas en faire des danseurs (quoique) mais j’espère leur faire toucher, parfois à leur insu, une dynamique qui part de leur corps vers l’objet en passant par le mouvement.
Pourquoi faire danser les architectes ? Tout d’abord, j’envisage mon enseignement en groupe, dans un esprit collectif. Les trois heures de l’atelier chorégraphique proposé par Nedjma Merahi sont une introduction à un mouvement d’ensemble que je souhaite transversal tout le long du projet pédagogique. Il faut donc mettre tout le monde dans la même pièce et travailler la question du regard, de l’observation, du contact, de la prise de mesure de l’espace. J’ai dansé auprès de Nedjma Merahi dans les spectacles de Julie Desprairies, qui a abordé la question du rapport entre le geste et l’espace architecturé. C’est dans cette filiation que nous proposons, après un échauffement, des improvisations autour de l’écriture du corps en situation avec, contre, face à l’architecture. Nous mettons l’accent sur l’écoute, le geste collectif, l’expérimentation de l’espace comme un volume à remplir, le corps comme outil de mesure de l’espace et des distances, l’architecture comme matière à danser. Je ne compte pas en faire des danseurs (quoique) mais j’espère leur faire toucher, parfois à leur insu, une dynamique qui part de leur corps vers l’objet en passant par le mouvement.
Projet pédagogique autour de l’œuvre de Michelangelo Antonioni
Règle du jeu
1-Deux personnages se séparent en se donnant rendez-vous dans ce même lieu ultérieurement.
2-Ils partent chacun de leur côté. Ils traversent des espaces urbains. L’enjeu de la mise en scène sera de faire résonner la traversée de ces espaces avec leur état d’esprit.
3- Pendant son trajet, l’un d’eux se trouve confronté à un événement marquant.
4-Le film se termine dans le lieu de départ. Les personnages s’y retrouvent-ils ?
Durée du film : 5 à 10 minutes
Tournage le dimanche 4 et le samedi 17 janvier 2015 à Paris et à Issy-les-Moulineaux.
