Un film écrit et réalisé par Frank Smith
Avec François Bonenfant et Frank Smith
Situations — Un lieu-comme-œuvre. François Laroche-Valière
Image et montage Arnold Pasquier
Son Marc Parazon
Mixage Ivan Gariel
Musique Philippe Langlois
Remerciements à Marianne Catzaras, Géraldine Gomez, Thomas Peyres, Barbara Polla, Ali Quarimi, Camille Trastour, Eduardo Williams
Production Les films du Zigzag, septembre 2017
En association avec le Centre Pompidou / Hors Pistes
Le Film de l'impossible est publié aux éditions Plaine page
Première au Centre Pompidou dans le cadre du festival Hors Pistes Production et Prolongement le 17 septembre 2017 à 15 heures, salle cinéma 2.
Le Film de l’impossible explore les limites de l’image et de la représentation à travers une double articulation. D’une part, une lecture dialoguée entre François Bonenfant et Frank Smith, tenue dans le cadre de Un lieu-comme-œuvre — un dispositif conçu par François Laroche-Valière au Théâtre L’Échangeur, à Bagnolet. Cette discussion interroge la nature d’un film qui porterait ce titre, abordant les tensions entre cinéma, politique et la nécessité d’une nouvelle « pensée de l’image ».
En contrepoint, la bande-image offre une série de plans tournés dans le désert blanc du Chott-El-Jérid (Tunisie), où ciel, terre et mirages se fondent dans une uniformité troublante. La caméra y opère un mouvement circulaire à 360 degrés, produisant une vision à la fois fixe et infiniment mouvante, miroir de l’impossible recomposition du réel.
Le film se ferait en même temps qu’il se filme.
Un lieu-comme-œuvre. est une pièce-dispositif initiée en 2015 par François Laroche-Valière, chorégraphe – auteur, dans le cadre de sa résidence au Théâtre L’Échangeur, Bagnolet. 
Un lieu-comme-œuvre. est un lieu d’art conçu comme une œuvre en soi réfléchie à partir des notions d’acte et d’écriture chorégraphiques. Un lieu d’expérimentation et de création, évolutif et transversal, situé à la jonction des arts visuels, des écritures textuelles ou sonores, des formes ouvertes et performatives,révélant leurs lisières communes et leurs articulations.
Suivant les perspectives, les circularités, les densités et les reliefs qui animent Un lieu-comme-œuvre. François Laroche-Valière a élaboré les situations où prennent corps les séquences dialoguées du Film de l'impossible.
« Un lieu-comme-œuvre. n’est pas un studio, n’est pas un espace, si ce n’est l’espace qui apparaît selon les limites objectives le constituant ; il est le lieu et d’une certaine façon la mesure et le rythme du lieu, un lieu à l’intérieur du lieu, indéfiniment. L’œuvre est une faille en soi qui œuvre à elle-même son propre ouvrage. » 
François Laroche-Valière
« Le Film de l’impossible ou comment défier toute tentative d'essentialisation des images, de leur(s) mouvement(s), ou comment "remiser" toute propension à l'affirmation ou à la ruse d'un certain régime de discours "spectaculaire", d'imposition-inquisition politique. Ou comment se tenir dans l'embrasure, dans la perception du clignement. 
Il s'agit peut-être de cette "épreuve" dont on parle dans le film, "l'épreuve" du regard, du corps, de l'écriture,  de la "mise" au monde hors du monde. » 
Thomas Peyres
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