Un film de Vincent Dieutre
IMAGE Arnold Pasquier
SON Benjamin Bober
MONTAGE Dominique Auvray
PARTICIPATION Procirep
Hanté par Rossellini et par son film Voyage en Italie, qu’il a découvert enfant, un cinéaste se rend à Naples pour préparer son Exercice d’admiration. Loin du remake, au-delà de la cinéphilie, un autre film prend forme, fragmenté, incertain, traversé par les flux d’images hybrides du réseau.
Entre doutes sur sa propre légitimité d’artiste, souvenirs épars, chansons et apparitions spectrales, le cinéaste se confronte à une ville où résonnent les échos de la Post-Histoire : crise des déchets, mariage gay, tensions et mutations d’un monde en devenir.
À Naples, au cœur de l’Europe, la fiction et le documentaire peuvent-ils encore se réinventer en film d’amour – un amour du cinéma autant qu’un cinéma de l’amour ?
Collection : Exercices d'admiration
"Je le sais aujourd’hui : ce sont des œuvres, des films, des musiques, des textes, qui m’ont fabriqué, autant que des êtres et des événements. ainsi, depuis quelques années, j’ai entrepris de faire en cinéma cette "archéologie frivole" (Derrida) et de donner une forme à cette quête des images qui m’ont nourri, et me nourrissent encore. Il y a eu EA1 consacré à ma découverte du cinéma de Naomi Kawase, puis EA2 qui revenait sur le choc irrémédiable que fut pour moi La Maman et la Putain de Jean Eustache... On dit parfois que la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié, et si aujourd’hui je pense avoir trouvé ma voie (voix ?) de cinéaste, ces EA (Exercices d’admiration)m’obligent à fouiller plus profond, à chercher les fantômes qui hantent mes images souvent à mon insu... Ils me mettent au défi surtout de trouver une forme pour dire cette admiration et pour me la réapproprier, la sublimer et la jeter à la face du monde..."
Vincent Dieutre
Collection : Exercices d'admiration
"Je le sais aujourd’hui : ce sont des œuvres, des films, des musiques, des textes, qui m’ont fabriqué, autant que des êtres et des événements. ainsi, depuis quelques années, j’ai entrepris de faire en cinéma cette "archéologie frivole" (Derrida) et de donner une forme à cette quête des images qui m’ont nourri, et me nourrissent encore. Il y a eu EA1 consacré à ma découverte du cinéma de Naomi Kawase, puis EA2 qui revenait sur le choc irrémédiable que fut pour moi La Maman et la Putain de Jean Eustache... On dit parfois que la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié, et si aujourd’hui je pense avoir trouvé ma voie (voix ?) de cinéaste, ces EA (Exercices d’admiration)m’obligent à fouiller plus profond, à chercher les fantômes qui hantent mes images souvent à mon insu... Ils me mettent au défi surtout de trouver une forme pour dire cette admiration et pour me la réapproprier, la sublimer et la jeter à la face du monde..."
Vincent Dieutre
